Sub Pop Records / Black Cricket Recording / 2021
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Sam Beam est décidément plein de surprises : après un album en 2017 (Beast Epic), une nouvelle collaboration avec Calexico en 2019 (Years to Burn) et un live aux studios de Jack White à Nashville (Live at Third Man Records), l’infatigable songwriter derrière le projet folk-americana Iron and Wine sort une nouvelle série d’archives, le cinquième volume, qui constitue en fait son tout premier album, Tallahassee Recordings, enregistré trois ans avant la sortie de l’inaugural The Creek Drank the Cradle (2002) sur le label Sub Pop Records, basé à Seattle.
Nous sommes en 1998-1999. Sam Beam est alors étudiant en cinéma à l’Université de Floride. Avec son ami E.J. Holowicki et sous l’influence de Neil Young ou Jason Molina, il enregistre une vingtaine de titres qui ne répondent pas encore au nom d’Iron and Wine. E.J. y joue de la basse, Sam tout le reste (guitare, voix, batterie, harmonica…). Même si le son de ces premiers morceaux reste home made, on sent déjà poindre ce qui fera la base de toutes les chansons d’Iron and Wine, à savoir des arrangements feutrés et des mélodies qui retiennent l’oreille, le tout a le charme des oeuvres rurales et intemporelles telles que Harvest de Neil Young ou Pink Moon de Nick Drake. Il y a Loaning Me Secrets et sa slide guitar, Calm on the Valley et sa basse ronronnante. Elizabeth, charmante ballade country, ou encore Valentine. Toutes confirment que Sam Beam a bien fait de continuer dans cette voie, celle d’un songwriter original, prolifique et toujours inspiré.
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Georges.