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L’Indien Blanc, CRAIG JOHNSON

Gallmeister

On avait prévenu après notre lecture de Little Bird : Craig Johnson reviendrait dans ces pages. C’est donc chose faite avec cette chronique sur la suite des aventures du shérif du « comté le moins peuplé de l’état le moins peuplé ».

Retour donc dans le comté d’Absaroka dans le Wyoming pour Le Camp des Morts. Quelques trois semaines après avoir enfin rendu justice à la petite Melissa Little Bird, le shérif Longmire ne va pas attendre longtemps avant de devoir de nouveau être confronté à une affaire qui va vite le conduire de surprises en révélations. Un second volet principalement centré sur la relation entre Longmire et son mentor Lucian Connally, où on regrette que Vic Moretti et Henry Standing Bear soient mis trop en retrait mais où on découvre enfin Cady, la fille de notre shérif qui est au centre de l’histoire de L’Indien Blanc.

Et pour cette aventure, Walt Longmire et son ami Indien quitte le calme du Wyoming pour la citadine Philadelphie. Ce qui devait être une visite familiale va prendre une autre tournure quand, victime d’une agression, Cady se retrouve dans le coma. Ne pouvant se résoudre à rester à son chevet, Longmire va loin de ses terres devoir se retenir pour ne pas en faire une affaire personnelle et réalisera que la jungle urbaine de Philly et ses règles est bien différente des montagnes du Wyoming.

Craig Johnson, même s’il quitte le calme relatif de l’ouest, nous offre un polar urbain aussi bien réussi que les épisodes précédents et nous convie à la visite de cette ville bien connue des fans  des Roots, de Rocky et berceau de l’histoire des Etats-Unis modernes, écumant ses rues à l’image de Bruce Springsteen. Les liens et les relations entre nos protagonistes se développent et créent ce fil d’Ariane entre les épisodes de la collection.

L’auteur sait y faire et c’est normal me direz-vous quand on voit la longévité de la série en cours avec sa quinzaine de romans publiés et les nombreuses nouvelles qui viennent s’y intercaler. Une série dans laquelle on aime se replonger pour retrouver ses personnages familiers et un peu de légèreté, surtout quand on a enchainé quelques polars ruraux bien hard.

 

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