Sarbacane
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Pour rester dans le thème de l’article proposé la semaine dernière, voici donc l’adaptation en bande-dessinée du roman d’Edward Abbey. C’est l’occasion pour nous de lancer cette nouvelle rubrique sur notre blog qui accueillera forcément d’autres de nos coups coeurs pour les oeuvres du 9e art.
Pour mieux connaitre l’histoire de Jack Burns, il n’y a qu’à se reporter à notre chronique de Seuls Sont Les Indomptés ici. Et cette adaptation rend un bel hommage au livre d’Edward Abbey dont le passage en bandes et cases ne dénature en rien l’essence de la plume de l’indomptable auteur, bien au contraire. Habitué à tenir la plume et le pinceau, Max De Radiguès, l’homme derrière le remarqué Bâtard, laisse ici le soin à Hugo Piette de mettre en dessin la cavale du cowboy Burns.
Le duo réussit donc le pari de ramener un livre riche en description et rapports humains en un recueil de 160 pages, souvent sans dialogue 
mais qui fait vraiment ressentir l’atmosphère suffocant du Nouveau-Mexique grâce à un choix judicieux de couleurs chaudes et qui reprend fidèlement, sans aucune dénaturation les chapitres du livre initial. L’arrivée de Burns, la bagarre dans le bar, l’évasion de prison et surtout la chasse à l’homme dont l’absurdité est vraiment bien soulignée ici. Et surtout les interludes avec le chauffeur routier, essentielles pour le dénouement final, sont parfaitement mises en scène.
Après son adaptation au cinéma, le passage de Seuls Sont Les Indomptés en bande-dessinée est un exercice très réussi, démontrant le rayonnement de l’oeuvre d’Abbey dans les différents arts.
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