Sub Pop / 2018
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Le retour chez le label de Seattle de Sam Beam l’année dernière avait tout du retour aux sources. Un retour aux sources sentimental puisque la maison de Bruce Pavitt et John Poneman fût celle qui vu naitre le premier album de notre barbu en 2002 (The Creek Drank The Cradle), mais aussi musical car Beast Epic voyait Iron & Wine revenir à un folk plus traditionnel dont il s’était éloigné sur ses dernières longues productions.
En effet, notre barbu délaisse ses explorations musicales entamées il y a plus de 10 ans avec The Shepherd’s Dog qui l’avaient amené à flirter avec des arrangements soul et funk pour venir se focaliser de nouveau sur des accords boisés, à la finesse du picking et de la sobriété. C’était tout là le programme de Beast Epic, et il ne change avec Weed Garden. Pour ces 6 titres provenant de la même session d’écriture que son grand-frère, mais demeurant inachevés, il décide au courant de l’hiver 2018 de retourner en studio avec les mêmes musiciens pour finaliser cet EP et ainsi conclure ce beau retour. Un court album qui se délecte comme un livre de nouvelles.
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