Gallmeister
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Cloris Waldtrip et son mari, plus de soixante-dix printemps chacun, quittent le Texas en avion pour rejoindre le Montana pour quelques jours de vacances. Mais leur avion se crashe et seule la pauvre Cloris en sortira vivante, se trouvant livrée à elle-même dans l’hostilité du milieu sauvage des montagnes. Elle trouvera son salut en la personne d’un mystérieux homme masqué qui semble caché un passé trouble.
Dans la vallée, un groupe de recherche se forme autour de la ranger Debra Lewis, divorcée, sans enfants et alcoolique notable qui continuera à chercher des preuves de la vie de Cloris, même si autour d’elle tout le monde a abandonné.
Quand ce roman est sorti à l’hiver dernier, le résumé m’a tout de suite interpellé et m’a donné envie de me plonger dans ce royaume sauvage. Le Montana, un accident d’avion, une rescapée into the wild, un groupe de recherche. Les accroches ne manquent pas… Et pourtant, ma lecture n’a pas répondu à mes attentes et arriver au bout du premier roman de Rye Curtis ne fût pas simple, à tel point que, chose rare, j’ai dû faire une pause de plusieurs semaines pour enfin pouvoir terminer l’ouvrage. Et ce pour multiples raisons. D’abord un style assez proche – d’aucuns diront “copié” – de David Vann mais sans le talent de ce dernier. Les personnages principaux ont eu du mal à me convaincre et jamais je n’ai réussi à éprouver de l’affection pour eux, Cloris manquant de relief pour moi. Et quand à Debra je l’ai trouvé tout simplement pitoyable. En ajoutant à cela des lourdeurs dans l’écriture (ok Debra est alcoolique mais était-ce obligé d’accompagner chacun des ses mouvements du mot “merlot”, des scènes de sexe inutiles, des dialogues ridicules), Kingdomtide est définitivement pour moi un roman à oublier, dans l’attente aura été aussi grande que ma déception.