Totem / Gallmeister
—
La Cabane Aux Confins Des Bois est le troisième roman de Paul Tremblay a tombé entre mains, après le très flippant Possession paru chez Sonatine et le moins convaincant car sentant un peu le réchauffé Chant Des Survivants paru à l’automne dernier déjà chez Gallmeister. Cette dernière publication va donc un peu plus éclaircir notre avis sur l’auteur natif du Colorado.
La petite Wen, sept ans, passe des vacances avec ses deux papas Eric et Andrew dans une cabane isolée dans une forêt du New Hampshire. Alors qu’elle joue tranquillement, elle voit arriver un étrange homme prénommé Leonard. Bien que semblant amical, Wen ne fait pas confiance à cet individu qui débarque de nulle part et qui veut parler à ses parents. D’autant plus que Leonard est rejoint par trois autres personnes équipés d’étranges armes.
Réfugiée dans son chalet, la petite famille n’arrive pas à faire fuir les quatre individus qui se disent accomplir une mission divine qui n’est pas moins que celle d’éviter la fin du monde. Et pour cela ils doivent convaincre Wen, Eric et Andrew de sacrifier un des leurs, sans quoi des évènements insupportables arriveront.
C’est M. Night Shyamalan qui a porté à l’écran La Cabane Aux Confins Des Bois. Il n’en fallait pas moins que ce maitre du suspense et des ambiances fantastiques pour adapter ce livre très réussi de Paul Tremblay. En partant du huis-clos d’un chalet forestier, l’auteur délivre une histoire qui aurait pu sortir de l’imagination de Stephen King. Une ambiance pesante et une histoire apocalyptique, un monde d’adultes vu à travers les yeux d’une enfant qui assiste à un dilemme au choix impossible. Un très bon livre d’horreur que les amateurs du genre liront d’une traite.