Gallmeister
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Il y a quatre ans quasi jour pour jour nous publiions une chronique d’Halloween avec déjà à l’époque Paul Tremblay en tant que maitre de cérémonie de l’épouvante. C’était avec Possession, histoire d’un exorcisme devant des caméras de téléréalité et qui me laisse encore des frissons rien qu’à y repenser. Quatre ans plus tard et un changement d’éditeur entre temps, et par pur hasard de choix de PAL, nous nous replongeons dans une lecture peu tranquille.
Natalie et Paul vivent dans une petite ville du Massachussetts et attendent leur premier enfant, la naissance étant imminente puisque Natalie a déjà bien entamé son huitième mois de grossesse. Un accouchement qui se fera dans des conditions particulières puisque la population est confinée pour cause d’épidémie de rage en cours, une épidémie à la propagation très virulente. Mais un soir, un homme complètement zombifié par le virus pénètre à leur domicile et s’en prend au couple. Paul ne survivra pas. Natalie parviendra a tué l’homme mais après que celui-ci ait réussi à la mordre. Dès lors, Natalie se lance dans une course contre la montre avec l’aide de Ramona, une ancienne amie et pédiatre, afin de recevoir une dose de vaccin antirabique et d’espérer sauver son enfant.
Encore une fois, Paul Tremblay compte Stephen King parmi ses admirateurs. Malheureusement pour ma part j’aurai un avis plus mitigé. Peut-être avais-je trop d’attente tant Possession m’avait fait passé des nuits difficiles mais Le Chant des Survivants sent un peu le réchauffé. Ces dernières années les zombies ont bien eu la cote et on a l’impression que l’auteur fait un peu dans la facilité en choisissant ce type de sujet. Et puis on n’a aussi envie de lire d’autre chose qu’un sujet sur une épidémie qui se propage partout, à une population confinée et à une course à la vaccination. Non que Le Chant des Survivants soit un mauvais livre. Le rythme est relevé, les protagonistes intéressants mais c’est peut-être pour moi un bouquin qui tombe au mauvais moment tout simplement.