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NOUS LE PEUPLE

Gallmeister

Les élections américaines viennent – pour l’instant – de se conclure avec une fin que beaucoup espéraient, même si on se doute bien que jusqu’au 20 janvier prochain on aura encore droit à un show pathétique du monsieur à la coupe de cheveux incertaine, un show qui sera à l’image de ces quatre dernières années.
Bref, quoiqu’il en soit, le chemin qui a mené Joe Biden à la Maison Blanche aura encore été source de beaucoup de questionnement chez nous, par ce système de primaires, de suffrage universel indirect et autres nominations à la Cours Suprême stratégiques. Et les réponses à ces questions, nous pouvons les trouver dans ce document qui fait partie assez logiquement de la collection Totem de l’éditeur Gallmeister.

Nous Le Peuple – premiers mots de la Constitution – nous propose tels quels la Déclaration d’Indépendance et la Constitution Américaine donc, sans commentaire, dans leurs aspects bruts, ces deux textes qui sont les fondations et les piliers des Etats-Unis modernes.

En grande partie écrite par Thomas Jefferson, la Déclaration d’Indépendance est l’émancipation des treize états originels du pouvoir de la Couronne Britannique. Elle est complétée par une postface historique intéressante qui permet de créer un parallèle avec la situation en Europe et en France à la même époque.

La Constitution Américaine, comme tout texte de loi, est assez complexe à lire et on revient souvent sur les articles pour mieux les comprendre. Mais il nous éclaire enfin sur les différentes élections et les différents  corps du pouvoir ainsi que leur rôle. Et surtout on a accès au contenu de ces amendements si souvent cités qui donnent autant de libertés – parfois contestables à nos yeux d’Européens – aux citoyens américains mais qui expliquent finalement l’état d’esprit qui est le leur.

Nous Le Peuple bien évidemment n’est pas de la littérature à proprement parler. Il est un document important et nécessaire à bien garder à porter de mains pour comprendre le fonctionnement si particulier des Etats-Unis. Le conseil qu’on peut vous donner c’est de bien savoir où il est ranger, car à part si vous êtes un historien érudit des USA, vous risquez de devoir le ressortir au minimum tous les quatre ans.

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