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Que Le Diable L’Emporte, ANONYME

Sonatine

Laissé pour mort dans le précédent épisode éponyme, le Bourbon Kid est bien vivant. Il vit sous une nouvelle identité avec sa bien aimée Beth, creusant des tunnels pour s’enfuir au cas où leur couverture serait mise à mal. Et c’est ce qui arrive lorsque le Diable apprend où se trouve le Kid et qu’en plus Beth est enceinte d’un enfant qui contractuellement doit revenir au maitre des ténèbres.

De leur côté, les Dead Hunters, Elvis, Rodeo Kid et l’affriolante Jasmine se voient confier la mission par le père Papshmir de libérer un tueur promis à la chaise électrique, un travail dans le but leur restera inconnu. Tout ça alors que notre cher Sanchez après avoir poussé le Diable à bout, se voit libérer du purgatoire pour retourner à Santa Mondega et dans son bar le Tapioca, où les flaques de pisse coulent à flot. Et tout serait si simple si un tueur ne copiait d’anciens meurtres à l’approche de la fête de la Lune. Du côté de l’enfer, un certain Dracula est libéré pour rejoindre lui aussi Santa Mondega.

Rien dans ces histoires ne semble lié mais ce joyeux foutoir va converger vers un final dans seul Anonyme a le secret. Alors on ne va pas se mentir, il n’y a rien de nouveau sous le soleil de Mondega, Que le Diable l’Emporte est dans la droite lignée des ouvrages de l’auteur anglophone, on n’a évidemment plus la surprise de nos premières lectures mais la mouture ici présente fait le job – même si Sanchez va de plus en plus loin dans ses conneries. C’est bourré d’humour, de références pop, c’est très politiquement incorrect et tout le monde en prend pour son grade. Un roman idéal pour se libérer la tête entre deux lectures sérieuses. Du Tarantino et Robert Rodriguez sur papier.

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